Hommage à Jean Cocteau :

Artiste génial, aux talents multiples, personnage encore et toujours controversé, l’Académie Clémentine et l’association Cannes Cinéma ont souhaité, à travers la projection de quatre de ses plus grandes oeuvres cinématographiques, et notamment la première (Le sang d’un poète) et la dernière (Le testament d’Orphée), proposer un regard nouveau sur le dessinateur, le metteur en scène, l’homme d’écriture et de théâtre, le « Prince des Poètes ».

Programme des projections :

Jeudi 17 novembre 2011 – 18h30 – Miramar Projection du film Orphée (1950) dans le cadre des Jeudis de Cannes Cinéma

Mercredi 18 janvier 2012 – 20h – Miramar Projection du film Le Sang d’un poète (1930)

Mercredi 1er février 2012 – 20h – Miramar Projection du film La Belle et la Bête (1945)

Mercredi 15 février 2012 – 20h – Miramar Projection du film Le Testament d’Orphée (1959)

Les séances des «Mercredis Cocteau» seront animées par Philippe Serve, Président et animateur de Cinéma sans Frontières.

Les projections des «Mercredis Cocteau» seront précédées d’une lecture d’un texte de Jean Cocteau par un élève de la classe théâtre du Conservatoire de Musique et d’Art Dramatique de Cannes.

Tarifs :

Pour les soirées des «Mercredis Cocteau» : Plein tarif : 6 euros

Tarif réduit (membres Académie Clémentine, Bel Âge, Film Club, chômeurs, Fnac) : 4 euros

Tarif étudiant (- de 25 ans) : 2 euros

Mercredi 15 février 2012 à 20h à l’Espace Miramar

Le Testament d’Orphée France, 1959, 1h17 Réalisation Jean Cocteau et Jacques Pinoteau, scénario Jean Cocteau interprétation Jean Cocteau, Jean Marais, Jean-Pierre Léaud…

Avec Le Testament d’Orphée, la boucle ouverte 30 ans plus tôt se referme. Mais en apparence seulement. La phénixologie – au coeur de l’oeuvre – promet son incessante renaissance. « Science qui permet de mourir un grand nombre de fois pour renaître », voilà le destin du poète, voué à ses allers retours entre les deux côtés du miroir. Là-bas, il se nourrit au sein de sa Muse tandis qu’Ici, nous nous abreuvons à sa sève. Le Poète – ce film dit-il autre chose ? – a pour fonction de nous tendre ce miroir afin que nous y découvrions notre propre reflet, libre et aussi léger que grave.

Philippe Serve