Mardi 18 février à 15 heures
Du marchand ambulant au grands magasins, histoire du commerce cannois

Les épaves trouvées autour de l’archipel de Lérins, halte des navires antiques, attestent de l’ancienneté des échanges commerciaux. Les amphores issues de cargaisons marchandes démontrent la variété des denrées transportées. La création d’un port, en 1838, permet à la communauté cannoise de connaître un essor réel : le trafic maritime favorise les débouchés pour tout l’arrière-pays.
Les négociants prospèrent, ils constituent les plus gros revenus de la bourgade ; foires et marchés rythment la vie au XIXe siècle. La perception des taxes d’octroi constitue une précieuse recette pour la ville. Syndicats ou associations remplacent progressivement les corporations, et lancent les premières manifestations commerciales. Tribunal de commerce, chambre de commerce et d’industrie, viennent structurer cette organisation, et les élections consulaires se succèdent à dater de 1861.
La vivacité du petit commerce fait l’attractivité des grands boulevards. La façade littorale favorise le lancement de la saison balnéaire, dans les années 20, après la Première Guerre mondiale.
Aujourd’hui, les rues commerçantes du centre-ville se piétonnisent pour l’agrément des touristes et croisiéristes qui s’adonnent au shopping. La réputation de Cannes fait que toute enseigne commerciale veut avoir sa boutique sur les artères les plus réputées comme, par exemple, la rue d’Antibes.

Rendez-vous 14 heures 45 – Espace Calmette 5, rue Calmette à Cannes
Visite en compagnie de Joséphine Saïa (parking République à trois minutes) Participation : 5 euros