Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

Jeudi 14 décembre à 15 heures

BONNARD, Hommage & Chefs d’œuvre

 

 

Depuis le 3 octobre, date anniversaire des 150 ans de la naissance de Pierre Bonnard, le musée Bonnard rend hommage au peintre, en présentant toute la richesse et la diversité de son travail.

Construite de façon chronologique et thématique, l’exposition se compose de chefs-d’œuvre exceptionnels issus de collections privées et de prestigieuses institutions publiques françaises (musée d’Orsay, Centre Pompidou et musée Maillol notamment) auxquels viennent s’ajouter les œuvres majeures du fonds propre du musée.

Comme pour chacune des expositions que nous avons visitées, c’est Fanny Lejay, notre habituelle conférencière, qui nous accompagnera.

                                  

Rendez-vous 14 heures 45 devant le Musée Bonnard

6, boulevard Sadi Carnot – Le Cannet

Participation : 10 euros – 8 euros pour les membres de l’Académie Clémentine

Visite limitée à 20 personnes – inscription ac.clementine@orange.fr

ou 06 10 27 13 54

Ecrit par & déposé en vertu de Cercle Philo Sophia, Retours sur images.

Jeudi 7 décembre de 18 h à 19 h 30

« Mémoire et imagination II »

 

Au quotidien, que fait notre imagination, ou plutôt qu’en faisons-nous ?

A quels traitements soumet-elle les souvenirs et dans quel but ?

Quand nous nous employons aujourd’hui à travailler notre mémoire, individuellement ou collectivement, à l’aide de nombreux procédés permettant de lutter contre l’oubli, nous savons par expérience combien les histoires, les récits et les témoignages, même convenablement archivés et illustrés, ne correspondent jamais exactement à la réalité des faits du passé.

Qu’y a-t-il alors de vrai, d’authentique dans les représentations que nous nous faisons de nous-mêmes et de notre relation au monde ?

 

 

Rencontre animée par Eve Depardieu

Salle Polanski – Logis des Jeunes de Provence, 5, rue Mimont à Cannes.

Participation : 5 euros

 

Ecrit par & déposé en vertu de Les conférences, Retours sur images.

Le jeudi 23 novembre à partir de 18 heures

Logis des Jeunes de Provence, 5, rue Mimont – Cannes

Table Ronde : Le Sacré, un sacré pouvoir !

Table Ronde le jeudi 23 novembre 2017

à partir de 18 heures

Logis des Jeunes de Provence

5, rue Mimont – Cannes

 

« Le Sacré… un sacré pouvoir ! »

Pourquoi, depuis nos plus lointaines origines, nous, les Humains, avons-nous eu besoin de croire en un au-delà,  en un en-deçà, de nous créer des divinités, de nous inventer un monde qui nous dépasse, nous domine, nous punit, nous récompense, nous assujettit ?

Le Sacré ! Quelle histoire !

 

Professeur H. de Lumley :

L’émergence du Sacré dans l’histoire de l’humanité

Docteur P. Lemarquis :

La place du sacré dans le cerveau humain

Professeur G. Darcourt :

Le sacré et l’inconscient

Eve Depardieu :

Ambivalence et paradoxe du sacré

 

                                 Animation : Claudine Lange

 

18 h 15 : Ouverture de la Table Ronde

19 h 30 : 15 minutes de pause

19 h 45 : Echanges entre les intervenants et l’assistance

20 h 45 : Conclusion

21 h     : Buffet dînatoire

Participation : 15 euros

(Table ronde & dîner avec les intervenants)

Réservation impérative avant le 18 novembre

06 10 27 13 54 ou ac.clementine@orange.fr

 

Académie Clémentine – 16, avenue du Grand Pin 06400 – Cannes

06 10 27 13 54    www.academie-clementine.org

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

Visite de l’exposition Arroyo à la Fondation Maeght le jeudi 9 novembre à 15 heures 30.
 Eduardo Arroyo est aujourd’hui considéré comme l’un des grands peintres espagnols de sa génération.

Né en 1937 à Madrid et rattaché au courant de la Figuration narrative qui se développe en Europe dans le début des années 1960, il peint l’humanité à travers des jeux d’images dont l’origine est tant la société que l’Histoire, l’histoire de l’art ou de la littérature.

Eduardo Arroyo, qui est aussi écrivain, utilise la narration par fragment avec humour et goût du paradoxe. Elle se traduit dans une œuvre picturale extrêmement construite et faisant preuve d’une liberté constante

Nous serons accompagnés pour cette visite par Olivier Kaeppelin, le directeur de la Fondation et le Commissaire de cette exposition
L’exposition de la Fondation Maeght indique ce parti pris, entre l’absurde et l’ironie, dans son titre : Dans le respect des traditions. Du 1er juillet au 19 novembre 2017, année du 80e anniversaire de l’artiste, elle proposera un parcours thématique d’œuvres réalisées depuis 1964 et composé de tableaux célèbres comme de peintures inédites dont une série de toiles réalisées spécialement pour cette exposition. 
Elle présentera de nombreux dessins et un ensemble de sculptures dont des pierres modelées et des assemblages, entre fiction et réalité, comme cette série de têtes hybrides de Dante-Cyrano de Bergerac ou de Tolstoï-Bécassine. 
Spectaculaire par sa diversité de matières, par la profusion de personnages, par son éventail de couleurs, l’accrochage mettra en scène des petits théâtres comme celui autour du tableau l’Agneau Mystique de Hubert et Jan Van Eyck ou celui rassemblant des « vanités », des crânes et des mouches dans la Cour Miró.
 

Commissaire de cette exposition, Olivier Kaeppelin nous recevra personnellement et nous accompagnera lors de cette visite.

Pour le confort de tous, il est souhaitable de ne pas dépasser 25 personnes.

Merci de vous inscrire

Participation : 13 euros, entrée libre pour les membres de la Société des Amis munis de leur carte.

Inscription : 06 10 27 13 54 ou ac.clementine@orange.fr

 

Rendez-vous 15 heures 15, parking supérieur Fondation Maeght, St Paul

 
Merci de vous inscrire, je dois donner le nombre de participants quelques jours avant la visite.

mujer del minero Pérez Martinez llamada Tina es rapada por la policia, © Adagp Paris 2017. Photo DR.

Ecrit par & déposé en vertu de Saison 2017-2018.

Vendredi 20 octobre à 20 heures 30 Eglise Saint Georges

« Le chant des percussions »

Concert donné par Andrés RAMOS au vibraphone et Yoko HORI au marimba.

Le chant des percussions vous invite à découvrir les mélodies et harmonies des instruments de percussions à travers un répertoire inspiré de thèmes et chansons du monde entier. Ce répertoire arrangé pour vibraphone et marimba vous fera voyager de l’Argentine au Japon en passant par la France avec en ouverture la Toccata de Koppel, oeuvre originale du répertoire de percussions, qui reflète la cohérence musicale et l’éclectisme que nous avons souhaité en imaginant ce concert.

 

 

 

 

Ecrit par & déposé en vertu de Cercle Philo Sophia.

Jeudi 12 octobre de 18 h à 19 h 30

Compte rendu

ACADEMIE CLEMENTINE

 « Mémoire et Imagination »

1ère rencontre du 12/10/17 animée par Eve Depardieu

2ème rencontre prévue le 7/12/17

 

Tous mes remerciements aux personnes présentes pour leur participation intéressée et active à l’examen des notions de « mémoire » et d’ »imagination » : avec l’analyse, dans cette première approche, de ce qui les relie et les différencie.

Le choix de ce thème fait suite,

  • D’une part, à des réflexions entendues ou lues récemment, faisant le constat que nous serions en panne d’imagination, et réclamant de lui donner davantage de pouvoir dans toutes nos pensées, dans tous les domaines de la connaissance et des activités humaines,

 

  • D’autre part, aux travaux de certains philosophes, s’interrogeant de plus en plus, dans le courant du 19ème siècle jusqu’à nos jours, sur le fonctionnement de cette faculté de l’esprit, l’imagination, souvent associée au fonctionnement de la mémoire, et jusque-là maintenue dans des rôles secondaires ou comme intermédiaire entre la sensibilité et les représentations par concept, notions et principes de l’entendement et de la raison.

Comme l’exprime le philosophe Philippe GRANAROLO dans un de ses articles « cet imaginaire qui construit la réalité », publié sur le site iPhilo.fr (accès Internet gratuit) : il tente de réhabiliter l’imagination, méprisée pendant des siècles par les philosophes : cette « maîtresse d’erreur et de fausseté » pour PASCAL, cette « folle du logis », pour MALEBRANCHE. Le tort des philosophes, dit-il, a été d’opposer l’imagination à la raison, et la réalité aux mondes imaginaires : les deux conditionnent nos façons de penser, s’imbriquent dans toutes nos constructions intellectuelles et dynamisent notre créativité.

En effet, cette faculté de se représenter les êtres et les choses, les phénomènes, les situations, par images interposées entre soi et le réel, en restant plus ou moins fidèles à la réalité, a été longtemps considéré comme une activité mentale mineure, voire même comme un obstacle à éviter dans l’acquisitions de connaissances objectives universellement approuvées. Vouloir comprendre le monde, donner un sens à l’existence, au travers de rêveries, au gré de sa fantaisie, en poète plus ou moins inspiré, cela ne peut rivaliser avec le sérieux des scientifiques et des philosophes !

Mais si l’on regarde plus attentivement les différents modes de représentation à la disposition de l’esprit humain pour éveiller sa conscience et mettre en forme ses pensées, depuis la petite enfance jusqu’à l’âge adulte, il apparaît que la frontière entre le subjectif et l’objectif est bien poreuse et extensive.

A partir du 18ème siècle, l’intérêt pour le fonctionnement de l’imagination n’a cessé d’augmenter : avec les travaux des philosophes sur la conscience et l’inconscient individuel et collectif (Nietzsche, Bergson, Freud, Jung, Foucault) et sur la mémoire et l’oubli (Bergson, Ricoeur), couplés aux avancées de la recherche médicale sur les pathologies cérébrales et neuronales. Ainsi philosophes et scientifiques s’accordent aujourd’hui à reconnaître une puissance de synthèse et de création inégalable à la faculté « de se représenter au présent les choses absentes  » (cf. déjà chez Platon, la théorie de la réminiscence), au pouvoir de nourrir la pensée d’images virtuelles éventuellement objectivables.

La mémoire imaginative permet de percevoir à nouveau virtuellement des objets ou des situations déjà vus et vécus, avec une ressemblance et une vraisemblance telles que l’esprit peut s’y tromper. Comme faculté de combinaison, l’imagination peut agir sur les contenus des souvenirs en les recomposant à sa manière, pas toujours volontairement, permettant de se représenter ce que l’on n’a jamais ni vu ni vécu (rêverie ou folie, fantaisie, inspiration artistique). Enfin l’imagination créatrice déploie un formidable pouvoir de synthèse et de symbiose, d’unification entre les apports des sens, des affects, des sentiments, des croyances, des jugements, des raisonnements, pour transformer, inventer de nouvelles formes, trouver des solutions à des problèmes jusque-là non résolus, grâce au déplacement de l’angle de perception et à un déconditionnement du répétitif.

Le philosophe Gaston Bachelard (1884-1962) illustre particulièrement cette transition : Ingénieur des Télégraphes et agrégé de philosophie, son œuvre nous fait découvrir ce qui nourrit l’inconscient de toute personne éprise de science, combien « il y a d’alchimie dans la chimie… ». Il nous fait voyager dans les méandres des images et des représentations forgées par l’esprit, notamment lorsque le psychisme est travaillé, pétri de l’intérieur par une matérialité mouvante et foisonnante. Les différents modes d’expression de la matière nourrissent l’inconscient et les constructions imaginaires, mettant le psychisme en tension entre des idéaux d’immanence, rêves d’immersion et d’imprégnation, d’horizons à atteindre et de projets à réaliser, et des idéaux de transcendance, rêves d’élévation, d’envol et de sublimation : là est le secret de la tonicité de l’esprit humain. « Avant la culture, le monde a beaucoup rêvé » (Poétique de la rêverie, 1960), « il faut beaucoup rêver avant de prendre intérêt à penser » (La terre et les rêveries de la volonté, 1948).

Mais Bachelard a aussi écrit : « Commençons donc par admirer, on verra ensuite s’il faudra, par la critique, la réduction, organiser notre déception » (La poétique de l’espace, 1957).

Qu’est-ce à dire ? Est-ce que cette faculté dynamisante nous nourrirait de trop d’illusions, de rêveries restant sans lendemain ? Au quotidien qu’en faisons-nous ? Qu’y a-t-il alors de vrai, d’authentique dans les représentations imaginées que nous nous faisons de nous-mêmes et de notre relation au monde ?

Rendez-vous le 7/12/17 prochain, pour la suite de la discussion.

 

« Mémoire et imagination »

 

Nous avons le pouvoir de nous représenter le monde grâce à notre capacité de perception directe et instantanée du réel, nous pouvons décupler ces représentations grâce aux capacités de l’imagination.

Indissociables l’une de l’autre, mémoire et imagination nous livrent en différé des images-souvenirs construites plus ou moins consciemment, de manière plus ou moins réfléchies, ou bien même parfois des agencements inventés de toutes pièces.

 

Interrogeons-nous sur les pouvoirs et la pertinence de ces facultés de l’esprit : en quoi influencent-elles notre rapport au réel, changent-elles les regards que nous portons sur nos vies et notre environnement ?

De quelles métamorphoses ces mondes imaginaires sont-ils porteurs ?

 

Deux rencontres sont d’ores et déjà programmées au 4ème trimestre 2017 :

Le jeudi 12 octobre, et le jeudi 7 décembre, à 18 h

 

Rencontre animée par Eve Depardieu

Salle Polanski – Logis des Jeunes de Provence, 5, rue Mimont à Cannes.

Participation : 5 euros

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

Vendredi 6 octobre à 15 heures

Le fabuleux voyage du Chevalier Lycklama en Orient (1865-1868)

  
Le chevalier Tinco Lycklama, jeune aristocrate hollandais épris d’exotisme, parvient aux confins de la Perse. Son périple en Orient durera trois ans. De retour en Europe, affaibli par les épreuves de la route, il choisit de s’installer à Cannes, alors en plein essor…

À l’occasion du 140e anniversaire du musée de la Castre, l’exposition retrace le parcours hors du commun de cet aventurier mondain, amateur d’antiquités, qui fit don de ses précieuses collections à la ville de Cannes en 1877.
Lycklama fut l’un des premiers « touristes » à visiter l’Iran, la Mésopotamie et le Levant. Son récit de voyage révèle sa fascination pour la cour des Qajars, les bazars de Bagdad, les vestiges récemment découverts des civilisations disparues… Il témoigne aussi des conditions de voyage de son époque : les pistes désolées, la lenteur du courrier, l’hospitalité orientale, les intrigues politiques, les affres du climat.

 

Nous serons accompagnés pour cette visite par Christophe Roustan Delatour,

Directeur des Musées de Cannes, Commissaire de cette exposition.

 

Rendez-vous à 14 heures 45 devant le Musée de la Castre

6, rue de la Castre – Cannes

Participation : membres 8 euros – non-membres 10 euros