Ecrit par & déposé en vertu de Cercle Philo Sophia, Divers, Retours sur images, Vincent-Paul Toccoli.

VPT

Vincent-Paul TOCCOLI, sdb

  13/02/1942 – 05/08/2013

« Si Toccoli m’était conté »

 

VIVIT ET NON VIVIT

 

Formule gravée sur le sarcophage

de Frédéric II von Hohenstaufen

à Palerme et qui peut servir de

conclusion à notre soirée :

« Il ne vit plus, pourtant il vit encore. »

 

 

Plus d’une centaine d’amis de Vincent-Paul Toccoli étaient réunis le 3 avril au soir à Cannes pour une chaleureuse soirée d’hommage : des auditeurs fidèles, des proches, des très proches, ses sœurs et leurs familles.

Après la disparition de Vincent-Paul, nous avions très rapidement décidé qu’un tel événement devait être organisé. L’association Art Science Pensée et le Cercle Philo-Sophia se sont aussitôt associés à nous pour la mise au point de cette soirée : « Si Toccoli m’était conté ».

Il était impératif que tout soit mis en oeuvre pour que la qualité de la soirée soit à la hauteur de l’estime et de l’amitié que nous portions à Vincent-Paul Toccoli, personnage complexe, parfois difficile, mais esprit exceptionnel, immense culture, formidables et multiples talents.

Films et photos allaient raviver nos mémoires, mais nous souhaitions surtout faire ressortir l’étendue et la diversité de son immense personnalité. Pour cela, nous avons sollicité plusieurs personnes qui l’avaient bien connu dans des activités diverses, afin qu’elles nous présentent, chacune dans leur domaine, l’aspect de Vincent-Paul qui leur était familier.

Afin de couvrir un large éventail de sujets entre « raison » et « foi », nous avions décidé de débuter par Jean-François Mattéi professeur de philosophie et terminer en évoquant sa foi avec Bernard Prate. Entre ces deux pôles « extrêmes », les sujets possibles étaient nombreux, la psychanalyse, l’écriture, la littérature, la peinture, le cinéma et les voyages.

Nous étions certains que chacun découvrirait à cette occasion des aspects de Vincent-Paul qu’il ignorait. Ce fut effectivement le cas, et avec grand étonnement pour certains, y compris chez ses plus proches.

Pendant l’arrivée des invités, dans une salle aux éclairages soignés, était projetée une série de photographies de Vincent-Paul (son enfance à Alger, sa jeunesse, sa maturité et des images récentes), sur un fond musical de Gnossiennes et de Gymnopédies d’Eric Satie, interprétées par Anne Queffélec.

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Hélas, trois fois hélas, nous avons dû commencer la soirée par le rappel d’une triste nouvelle : le subit décès quelques jours auparavant de Jean-François Mattéi. De nombreuses personnes présentes étaient très proches de lui et, comme nous, très fortement peinées de sa disparition.

Michel Bernard qui les connaissait tous les deux, rappela leur connivence et leur estime réciproque. Il avait apporté un extrait d’une émission au cours de laquelle, l’année dernière par téléphone, Vincent-Paul Toccoli était venu poser une question surprise à Jean-François Mattéi, invité de l’émission radio de Michel.

Le 30 octobre dernier, Michel Bernard avait également réalisé une émission d’hommage à Vincent-Paul et pu joindre Jean-François Mattéi, au téléphone sur un quai de gare. Voilà ce qu’il avait dit :

  • « C’est à la fois un témoignage méditerranéen, il y avait une chaleur toute camusienne chez Vincent-Paul, et en même temps un témoignage sur l’extraordinaire brio de cet homme qui était à la fois prêtre, psychanalyste, psychologue, écrivain, philosophe ; qui connaissait une dizaine de langues, dont des langues mortes, comme le grec et le latin ou des langues modernes, qui avait été à peu près dans tous les coins du monde, au Vietnam, en Chine, et en même temps, c’était un homme d’une générosité tout à fait étonnante, d’une générosité à la fois d’ordre affectif et en même temps d’une générosité d’ordre intellectuel. Il donnait ses conseils, il donnait ses idées, il ne les prêtait pas simplement et en même temps, il débordait d’une joie, d’une animation qui était vraiment très très rare. J’ai enseigné pendant trente ans à l’Université de Nice, et dans d’autres universités du monde, au Canada à Istanbul et je n’ai jamais rencontré un personnage, ou une personnalité plutôt, de cette trempe, à la fois sur le plan intellectuel, sur le plan affectif et je dois dire aussi sur le plan spirituel et religieux.
  • Je crois qu’il y avait une grande dimension religieuse et spirituelle chez Vincent-Paul Toccoli. »

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Puis, Jean-Marc Dagrève, professeur de philosophie (également proche de Vincent-Paul à titre personnel) a accepté d’intervenir. Il a exposé plusieurs points de rapprochement entre les idées de Vincent-Paul et celles notamment de plusieurs philosophes tels que Soeren Kierkegaard, Claude Levi Strauss et Camus. Selon ses notes :

  1. le vif intérêt chez Vincent-Paul pour ce que Kierkegaard appelait l’historico-mondial, le devenir présent et futur de l’humanité.
  2. Mais il y a ce risque de l’aliénation dans l’historico-mondial, l’oubli de « la tâche d’exister » c’est-à-dire de devenir soi-même par le mouvement de l’intériorisation.Vincent-Paul a évité cette dissolution du sujet dans le tout de l’historico-mondial, il s’est fait existant  en cherchant à réaliser en lui la synthèse des contraires que nous sommes : à la fois fini et infini, temporel et éternel, dans le sensible et le suprasensible.
  3. Vincent-Paul chez Levi-Strauss : il savait pleinement apprécier la diversité des cultures, lui le grand voyageur, il y voyait autant de richesses infiniment précieuses ; il avait totalement surmonté le piège de ce que  Levi-Strauss appelle l’illusion ethnocentrique ».
  4. On retrouve aussi dans sa pensée l’opposition kierkegaardienne entre la croyance et la foi : la croyance comme adhésion mécanique à des dogmes et la foi  comme pari et comme saut, la relation personnelle au plus grand des existants : le Christ.
  5. Enfin la philocalie de Vincent-Paul,c’est-à-dire  son amour pour tout ce qui est beau et sa proximité en ce sens avec l’esthétique platonicienne du Banquet : par le beau nous sommes reliés à « la sublimité du Bien » c’est-à-dire du divin.

Françoise Toledano, qui a parcouru le monde en compagnie de Vincent-Paul (Route de la Soie, Orient, Amérique du Sud, etc.) a ensuite souligné la très grande précision des programmes et horaires de leurs périples, ainsi que l’extrême érudition de Vincent-Paul qui, véritable encyclopédie vivante ayant minutieusement préparé ses déplacements, était souvent mieux et plus profondément documenté sur les sites visités que les guides locaux. Elle nous livra une série d’anecdotes savoureuses, mais soucieuse de respecter le temps qui lui était imparti, elle nous priva de bien d’autres, que nous aurions volontiers écoutées.

Paul Charbit dont l’association Art Science Pensée se préoccupe de l’approche scientifique des sujets, souligna combien il avait été impressionné par la capacité de Vincent-Paul à intégrer, digérer, analyser et interpréter toutes les informations techniques qui lui étaient proposées dans quelque domaine que ce soit. Quant au rapport de Vincent-Paul avec la peinture, Paul Charbit s’interroge : était-ce un véritable amour de la peinture ou un support pour ses démonstrations. Ainsi, lors d’un colloque sur Picasso et ses amis, organisé à Cannes par l’Académie Clémentine, Vincent-Paul, qui avouait ne pas aimer ce peintre, avait fait une remarquable analyse de Picasso en relation avec le mythe du Minotaure. D’ailleurs, Vincent-Paul ne s’identifiait-il pas un peu lui-même à la vitalité puissante du Minotaure ?

Eve Depardieu nous narra ensuite la création du Cercle Philo-Sophia au cœur de la technopole de Sophia-Antipolis. Avec le soutien du sénateur Laffitte, Vincent Paul souhaitait proposer des pauses consacrées à la philosophie, des moments de réflexion extra-professionnelle aux multiples « travailleurs » de la technopole. « Je vais là où les autres ne vont pas, je vois et je parle à ceux auxquels les autres ne parlent pas ! » disait-il. Pour lui, en visionnaire avant-gardiste, Sophia-Antipolis représentait l’avenir. Et comme il aimait à le répéter : « le point de vue c’est le point de vie ».

Enfin, Bernard Prate, qui a beaucoup travaillé avec Vincent-Paul Toccoli, notamment pour la traduction de Jérémie et la rédaction d’homélies destinées à être publiées, a parlé avec beaucoup de profondeur de l’étendue de la foi de Vincent-Paul. C’est d’ailleurs, entouré de la famille de Bernard venue lui rendre visite, que Vincent-Paul célébra (en anglais pour un invité étranger), sa dernière messe. Bernard fut le dernier à le voir. Il sut montrer qu’au-delà des brillantissimes et multiples facettes de Vincent-Paul, il y avait un solide noyau central intégrant une exceptionnelle intelligence de la foi et une spiritualité d’une grande élévation.

Puis, pour marquer une pause, nous avons écouté Philippe Cauchefer, violoncelle solo de l’Orchestre Régional ORPACA, interpréter la première suite pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach. Merci Philippe de nous avoir offert ce moment de grâce à la fois joyeux, léger et élevé.

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Après cette pause, il y eut la projection d’une série de photos préparée par Gérard Philibert, qui a commenté leurs voyages en Colombie et l’aventure foisonnante du JBSI – Jean Bosco Service International.

Vincent-Paul était très organisé et précis, son agenda était son « bréviaire » et en plus de dix années de colloques, interventions et conférences pour l’Académie Clémentine, il n’a jamais fait faux-bond, jamais il ne s’est décommandé. La seule et unique fois, ce fut l’année dernière pour un entretien avec Jean-François Mattéi, dans le cadre d’une série d’échanges que nous avions projetés en prolongement du Cercle Philo-Sophia sur le thème « Désirs et Peurs ! ». Trahi par sa santé, il était désormais trop faible. Sa dernière intervention publique fut donc celle organisée dans ces mêmes locaux avec Michel Bernard au cours de laquelle les personnes présentes avaient bien ressenti le côté testamentaire de ses propos.

Respecter ses engagements était pour lui un impératif, aussi ce soir, nous l’entendions pester contre ceux qui trouvent des prétextes ou qui même « oublient » de prévenir qu’ils ne viendront pas. Nous n’avons donc pas évoqué la psychanalyse, ni ses livres, ni ses conférences, mais qu’importe, l’essentiel a bien été dit et nous aurions peut être manqué de temps pour la diffusion de notre apothéose finale.

Philippe Serve, devait intervenir pour le cinéma, mais terrassé par un virus nous avait écrit : « Je suis très, très déçu de ne pouvoir apporter mon écot à l’hommage pour V-P car je sais, n’ai jamais oublié et n’oublierai jamais tout ce que je lui dois, au-delà de sa « simple » amitié. J’aurais voulu en témoigner, avec simplicité mais force. »

Pour ce qui touche au cinéma, nous avons pu souligner combien la culture cinématographique de Vincent-Paul était importante. Il citait des films aussi bien, sinon plus souvent, que des poètes ou des écrivains. Un peu comme le héros de « Dream on », la série TV américaine, dans laquelle apparaissent régulièrement des extraits de film en référence avec les situations vécues. Le cinéma était pour Vincent-Paul, l’art de notre temps.

Présente dans la salle, Marie-Thérèse Colombat a évoqué son implication dans le Jury Oecuménique à l’occasion du FIF, dans la création d’un film club niçois, etc.

Pierre et Claudine Lange recevaient régulièrement Vincent-Paul. Ayant vite réalisé qu’il était plus attiré par un bon whisky de 12 ans d’âge que par des débats mondains, Claudine veillait à ce qu’il soit toujours accueilli dans une atmosphère « familiale » et chaleureuse. Elle précise qu’en plus de ses qualités intellectuelles, Vincent-Paul était un homme très affectif, particulièrement sensible à l’amitié ; il aimait les fleurs, il était fasciné par les spectacles de la nature. C’était aussi un homme d’insolence, qui avait pris des risques insensés pour sa propre « carrière ».

Quelques proches étaient venus spécialement de Paris. D’autres étaient là par la pensée, tel Norbert Turini, évêque de Cahors, retenu à Paris par une réunion de la Commission Episcopale :

  • Depuis la capitale, mon coeur, ma pensée, mon affection seront tournés vers Cannes où Vincent Paul va vous réunir. Je sais que ce sera un grand moment d’émotion avec de la joie car Vincent Paul n’aimerait pas que l’on pleure sur lui.
  • D’ailleurs quand on retrouve un ami on n’est pas triste. C’est ce que vous allez vivre et qu’à ma façon, je vivrai à distance par la géographie, mais proche par tous ces liens d’affection fraternelle qui m’unissent à Vincent Paul. Je vous rejoindrai tous  de manière silencieuse.
  • Toutes celles et ceux qui se rassembleront, moi y compris, avons une dette envers lui. Il a laissé pour ne pas dire gravé sa « marque » en nous.
  • Je me suis souvent posé la question: comment pourrais-tu lui rendre tout le bien qu’il t’a fait ?
  • Il est parti pour son dernier grand voyage, le plus important de sa vie (m’avait-il dit un jour), mais sa voix continue à parler en nous.
  • Personnellement, je reste à son écoute. Devant telle situation ou décision, au moment d’une prise de parole publique ou d’une rencontre difficile, en préparant un texte ou une homélie, je l’interroge : « Dis-moi ce que tu en penses ? Eclaire-moi sur ce que je dois faire ? « . Un ami fidèle vous répond toujours et il était pour nous le modèle de la fidélité.
  • Je ne vis pas dans son souvenir, je vis dans sa présence mystérieuse, invisible. Elle demeure en vous et en moi à jamais.
  • Vincent Paul on t’aime !

 

Marie Françoise Yin était avec nous depuis l’Orient Extrême :

  • Je serai avec vous en pensée car j’habite toujours Hong Kong et c’est un peu loin de faire le déplacement… Mais je garde Vincent-Paul dans mon coeur et mes prières et je chéris cette mémoire d’un prêtre, psy, confident et ami… Je sais qu’il veille encore sur nous.
  • Il n’est pas un jour sans que je lui parle…

Danielle, sœur de Vincent-Paul, a raconté quelques péripéties de leur voyage en Espagne où il voulait effectuer les exercices spirituels d’Ignace de Loyola (Y compris une séquence où il mendiait en tendant la main à la sortie d’une église !)

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D’autres interventions ont souligné combien sa présence avait été appréciée dans l’accompagnement de personnes en fin de vie, des anecdotes sur sa vie de jeune prof salésien, etc.

Enfin pour terminer, Paul Charbit, qu’il en soit remercié, nous avait confié l’enregistrement d’une conférence du colloque Art Science Pensée de septembre 2007 sur le « Chaos ».

Ce fut l’apothéose, tant fut grand pour tous le bonheur de retrouver Vincent-Paul tel qu’en lui-même, du grand Vincent-Paul, à son meilleur, avec tout ce qui faisait sa personnalité d’orateur : parlant chinois et latin, vendant ses livres, citant des films « un max ! », quelle chance de pouvoir le retrouver ainsi ! Admiratifs et émus, nous avons ri de bon cœur.

Ensuite, nous avons changé de salle pour les agapes (on sait combien Vincent-Paul était attaché à ce genre de chose), nous avions bien sûr organisé une vente de ses livres (garder là aussi ses bonnes habitudes), proposé des DVD de sa conférence sur le Chaos que nous venions de diffuser et distribué une série de témoignages imprimés mis à la disposition de tous.

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Soirée chaleureuse, sans tristesse particulière, mais pleine d’émotions. Chacun était conscient, de la chance qu’il avait eu de rencontrer Vincent-Paul Toccoli. Une soirée de communion dans la fierté, la gratitude et la joie de l’avoir connu.

Merci à Claudine Lange et Eve Depardieu pour leur implication dans la mise au point de cette soirée, merci à Nicole pour toute la logistique déployée. Merci à Claude Moll, merci à Bertrand Gruson, merci à nos intervenants, à tous nos invités et à toutes les personnes présentes.

 

 

 

L’annonce pour mémoire :

Notre ami Vincent-Paul nous a quittés.

Conseiller culturel de l’Académie Clémentine, dont il fut le principal inspirateur lors de sa création, son immense érudition, ses regards croisés sur toutes les cultures du monde, ses analyses sans conformisme, ses propositions innovantes, vont nous manquer.

Nous pleurons surtout un ami fidèle, « a man for all seasons ».

Vale Vincent-Paul !

 

L ‘Académie Clémentine

Art Science Pensée

Le Cercle Philo-Sophia

vous convient à une soirée d’hommage et d’amitié à

Vincent-Paul Toccoli

 

L’homme, le prêtre, le cinéphile, le bon vivant, le psychanalyste, l’écrivain, l’orateur et bien d’autres choses encore justifient le titre donné à cette soirée :

 

« Si Toccoli m’était conté »

à travers ce qu’il a dit, ce qu’il a écrit, ce qu’il a été

 

Sous forme de petites tables rondes successives, les multiples facettes de notre ami Vincent-Paul seront évoquées grâce aux témoignages de Patrick Amoyel, Michel Bernard, Paul Charbit, Eve Depardieu, Claudine Lange, Jean-François Mattéi, Frédéric Ovadia, Max Poty, Bernard Prate, Nicole Sabbagh, Philippe Serve, Françoise Tolédano, Jacques Vannier.

 

Philippe Cauchefer, violoncelle solo de l’Orchestre Régional, interprètera la 1ère Suite pour violoncelle seul de J . S. Bach, pièce que Vincent-Paul aurait emportée sur une île déserte.

De la musique, des photos, une video extraite d’une de ses conférences, la présence de ses sœurs recréeront les ambiances chères à Vincent-Paul.

 

Sous la présidence de Jacques Vannier, cette soirée se tiendra le

 

JEUDI 3 AVRIL à 18 heures 30

Logis des Jeunes de Provence

5, rue Mimont à Cannes (parking St Nicolas tout proche)

 

Un buffet dînatoire clôturera la soirée

Les livres de Vincent-Paul seront à la vente à un prix amical

 

IMPORTANT : Inscription obligatoire avant la fin du mois de mars afin de prévoir le nombre de participants notamment pour la bonne organisation du buffet.

 

Nicole Sabbagh – Académie Clémentine –  06.10.27.13.54 ac.clementine@orange.fr

 

L’entrée est gratuite, toutefois une corbeille sera mise à la disposition de ceux qui voudront participer aux frais d’organisation de la soirée. 

 

——

 

Vincent-Paul, on n’est jamais trop prudent, nous avait confié le souvenir qu’il souhaitait que l’on garde de lui :

 

Epitaphe pour ma mort

VINCENT-PAUL TOCCOLI, prêtre et salésien de Don Bosco, missionnaire des temps  nouveaux, dixit Jean Onimus, avant sa mort, fut avant tout un très grand apôtre de la lucidité. A l’occasion, beaucoup le découvriront ou redécouvriront la qualité de ses analyses et la maîtrise avec laquelle il arrivait à s’abstraire des combats subalternes pour définir les enjeux majeurs.

Confronté aux délires ecclésiastiques de la fin d’un siècle et du début de l’autre,  de la condamnation de la ‘théologie des pauvres’ à la tolérance d’un ‘nouveau Pentecôtisme’ à l’européenne, il aura été l’un des très rares prêtres de terrain français – en juste héritier des outre-rhénans Karl Rahner, Hans Küng et Eugen Drewermann, – à ne pas céder aux dérapages partisans et à conserver le regard froid.

Pour avoir étudié les sciences humaines et religieuses dans les bibliothèques et in situ – en passant par les mondes ancien et nouveau, et dans l’Asie mystérieuse et sans fin, entre le sursaut de 68 et le réveil de la Chine -, il a très tôt mesuré la perversité de tous les systèmes, quand ils se prétendent éternels et au-dessus des hommes.

Pour avoir lu et décortiqué les textes fondateurs de toutes les religions et ceux du patrimoine mondial de l’humanité,  il s’était affranchi avant l’heure de la vulgate de toutes les restaurations.

Pour avoir su se garder de l’Institution,  il avait pris goût à la résistance de la liberté, sinon à la rigidité du schisme.

Le guidait le souci de la liberté de l’esprit et de ses garanties. Sa vision transcendait largement les traditionnels clivages entre conservateurs et progressistes, entre romains et les autres, entre résignation et révolte.

Il portait en lui la double idée de réforme et de fidélité, au point d’effrayer ses amis comme ses ennemis.

Sa force, ce fut sa plume et ses sites sur le web, sans oublier sa parole publique. Les mots d’un essayiste clairvoyant, d’un vulgarisateur hors pair, d’un prédicateur apprécié. On le critiquait, on le couvrait  de calomnies, mais on le lisait et on le pillait.

Et en bon salésien, il parvint finalement à vacciner des cohortes de jeunes, intellectuels ou non, contre un prêt à penser déshumanisant, à l’heure où l’Église de France est toujours dominée par les clichés d’une pseudo fidélité au passé et la peur entretenue d’entreprendre.

Ignoré par le pouvoir romain et par son ordre pour ses prises de position provocatrices, il œuvra par l’exemple avec (im)patience à la désintoxication des esprits et des cœurs, des croyants et des non croyants. C’est l’âme qui l’intéressait. Le reste…

Son scepticisme n’était pas du fatalisme.

Son apparente froideur n’équivalait pas à du  cynisme.

Il était anxieux d’approcher au plus près le noyau du réel.

« Le point de vue, c’est le point de vie ! », aimait-il à dire, et cela devint une sorte de maxime  personnelle.

Mais on manquerait l’essentiel si l’on ne soulignait pas en quoi TOCCOLI reste d’actualité.

En soumettant à la critique la ‘stratégie’ ecclésiastique et la dissuasion ‘charismatique’, en insistant sur le primat de la culture et de la foi s’informant l’une l’autre, en invoquant la permanence de l’espérance tragique dans l’histoire du salut, ce témoin de son temps a réuni préventivement les éléments pour penser « l’après » lui, à l’aube du 21ème  siècle.

S’il ne laisse derrière lui aucune théorie systématique, et encore moins de dogme, il a confié à ses pairs et à ses élèves une méthode reposant tout à la fois sur la rigueur et le scrupule. Il n’existe aucune chapelle composée de disciples. Il existe en revanche un état d’esprit, une ouverture et une tolérance : c’est-à-dire la fine pointe de l’intelligence.

Une nouvelle génération de chrétiens toccoliens, en somme.

Ecrit par & déposé en vertu de Saison 2013-2014.

Concert DEDICACE – Saint Georges, jeudi 27 mars 2014

Un concert tout en douceur, en grâce et en émotion, c’est ce que nous ont offert hier soir les cinq musiciens de Dédicace.

Leur complicité et l’amitié qui les unit se laissaient deviner dans leurs coups d’œil, leurs sourires, leurs gestes partagés.

On sentait leur plaisir d’être à St Georges, dans ce cocon de lumière – c’est leur expression – et leur envie de nous offrir un moment musical particulier.

Le concert a débuté avec Mozart, l’un des quatre quatuors composés pour la flûte vers 1778.

Si Mozart n’aimait pas la flûte, et si l’instrument, tel que nous le connaissons aujourd’hui, n’existait pas à l’époque de Mozart comme nous l’a expliqué Florent, il nous a donné une bien belle interprétation du deuxième mouvement.

Puis Beethoven et la Sérénade, une oeuvre peu jouée et peu connue, bien à tort. On y retrouve au cours de ses 8 mouvements les musiques de Haydn, Mozart, Schubert, revues par Beethoven, des harmonies étonnantes.

Une suite de Marcel Tournier, compositeur et harpiste français du début du XXè siècle, inconnu de la plupart d’entre nous, a terminé en beauté ce concert.

Après des applaudissements très, très nourris, nous avons eu le plaisir d’écouter en bis une version pour quintette du joli « Duo des Fleurs » extrait de l’opéra Lakmé de Leo Delibes.

Les habituelles chouquettes ont été appréciées pendant que Cécile prêtait sa harpe à quelques spectateurs intéressés et curieux.

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Prochain concert : vendredi 16 mai à 20 heures 30

Chœur Régional dirigé par Nicole Blanchi  – au piano Renaud Moutier.

 

Un programme de musique religieuse

Dvorak : messe en ré

Poulenc : Les Quatre Petites Prières de Saint François d’Assise

Poulenc : Les Litanies à la Vierge Noire.

Jeudi  27 mars à 20 heures 30

Les Moments Musicaux de l’Académie Clémentine

Eglise St George _ 27, avenue Roi Albert CANNES

 

« Ensemble Dédicace »

 Mislava Bensaid, violon – Florence Laugénie, violoncelle

Vanessa Leteuré, alto – Cécile Bontron, harpe

Florent Bontron, flûte

Musique de Chambre

Œuvres de W. A. Mozart, L. van Beethoven, M. Tournier

 

 

Le tarif est de 10 euros pour les membres de l’association qui peuvent réserver dès maintenant  auprès de Claude MOLL : 06.26.42.30.65 ou  ac.clementine@orange.fr

 

Le tarif public est de 15 euros.

 

A l’issue du concert, sur le parvis de l’église, rencontre traditionnelle avec les artistes autour d’un amical rafraichissement.

 

Attention, la date a été modifiée en raison d’une modification de planning des musiciens et est bien le jeudi 27 mars (au lieu du vendredi 28 annoncé précedemment).

Ecrit par & déposé en vertu de Le cinéma.

Cette année, nous organisons à nouveau, en partenariat avec Cannes Cinéma, un mini-Festival cinématographique.

Il sera consacré à l’Inde et aux débuts de ce qui deviendra plus tard « Bollywood ».

Trois soirées :

Lundi 27 janvier 2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III :

« Le Salon de Musique » Satyajit Ray, 1958

Lundi 10 février2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III :

« Fleurs de Papier » Guru Dutt, 1959

Lundi 24 mars 2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III :

« La Rivière Subarnarekha » Ritwit Ghatak, 1962

Ces soirées seront présentées par Gérard Camy, président de Cannes-Cinéma, et suivies d’un débat.

Avant chaque projection, les élèves du Théâtre de Cannes, dirigés par Alain Terrat, proposeront des lectures d’œuvres d’artistes indiens.

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Tarif des soirées Alexandre III Cannes : 6 euros

Académie Clémentine, sur présentation de la carte : 4 euros.

 

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

Musée de la Castre – 14 mars 2014 

La vie mystérieuse des chefs d’œuvre qajars

Une conférencière aussi passionnée que passionnante a guidé une vingtaine d’entre nous à la découverte d’une période de l’histoire iranienne allant de 1786 à 1925, date à laquelle le dernier roi qajar fut destitué, laissant la place à la dynastie Pahlévi.

Le Musée de la Castre a récemment restauré un certain nombre d’objets précieux témoins de cette époque, ce qui permet au public de découvrir à la fois le résultat de ce travail et cette collection, rassemblée en grande partie par le baron Lycklama, incessant voyageur d’Orient dans les années 1860.

350 pièces : grands tableaux persans, tissus, laques, coffrets, verre, céramique, objets en métaux précieux sont exposés dans une salle destinée à abriter de façon pérenne cette collection unique au monde par sa qualité et son choix.

Un petit film projeté dans la chapelle nous a permis de pénétrer dans les locaux du CIRCP à Marseille et de suivre sur l’écran les étapes de la restauration de la grande peinture « La courtisane à la jupe bleue ».

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Pour mémoire : Plus de détails seront prochainement donnés, mais vous pouvez d’ors et déjà réserver votre après midi pour cette visite au Musée de la Castre.

Le nombre de participants étant limité – prévenir Nicole Sabbagh au 06 10 27 13 54

 

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

 

Vendredi 21 février à  17 heures 

« Braque, la magie de l’estampe »

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Visite accompagnée par Frédéric Ballester, commissaire de cette exposition.

 Nous étions 27 ce vendredi soir pour une longue visite de cette exposition consacrée aux estampes et plus particulièrement aux illustrations pour livres précieux, réalisées par Braque entre 1921 et 1963.

Ce sont les liens privilégiés entre Braque et l’avant-garde littéraire du XXème siècle que nous avons découverts, Apollinaire, Char, Paulhan, Ponge, Reverdy ou Saint John Perse.

Contrairement à ce que nous pouvons imaginer, ce n’est pas Braque qui a travaillé pour eux, mais eux qui ont écrit pour que Braque illustre leurs propos, poèmes, pensées écrites à la main, et jetées sur le papier.

Frédéric Ballester nous a accompagnés pendant cette visite, évoquant également Picasso et surtout ce qui différencie Picasso de Braque, l’un étant un dessinateur violent, un «  mangeur de corps », l’autre étant un peintre d’une grande spiritualité, un poète de l’image, un surréaliste avant l’heure.

En 1932, Ambroise Vollard a commandé à Braque une série de gravures autour de la Théogonie d’Hésiode, elles sont présentes dans cette exposition

Une petite video nous a fait découvrir le visage d’Henri Kahnweiler et deux montages (très bien faits) nous ont permis de feuilleter quelques un de ces livres, édités la plupart chez Adrien Maeght.

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L’annonce pour mémoire :

Parallèlement à la rétrospective Georges Braque au Grand Palais à Paris, le Centre d’art propose une exposition intitulée, Georges Braque, la magie de l’estampe, constituée de plus 250 estampes originales réalisées entre 1921 et 1963.

Cinquante ans après la disparition de l’artiste qui fut, avec Picasso,  l’un des initiateurs du cubisme, l’exposition d’hiver du       Centre d’art s’intéresse à sa relation avec la littérature, en présentant son travail d’illustrateur. L’exposition met en lumière les liens de l’artiste avec les membres de l’avant-garde littéraire du vingtième siècle : Guillaume Apollinaire, René Char, Francis Ponge, Jean Paulhan, Antoine Tudal, Pierre Reverdy, Marcel Jouhandeau, Saint-John Perse, Frank Elgar, Pierre-André Benoit, Saint-Pol-Roux.

L’exposition comprend également la célèbre série de seize gravures, eaux-fortes en noir, réalisées autour de la Théogonie d’Hésiode commandée par l’éditeur Ambroise Vollard dès 1932.

 

Participation : 10 euros pour les membres – 12 euros pour les non-membres

 

Rendez-vous à 16 heures 45 devant la Malmaison

47, la Croisette à Cannes

Pour tous renseignements et inscription : 06 10 27 13 54

Ecrit par & déposé en vertu de Le cinéma.

Cette année, nous organisons à nouveau, en partenariat avec Cannes Cinéma, un mini-Festival cinématographique.

Il sera consacré à l’Inde et aux débuts de ce qui deviendra plus tard « Bollywood ».

Trois soirées :

Lundi 27 janvier 2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III :

« Le Salon de Musique » Satyajit Ray, 1958

Lundi 10 février2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III :

« Fleurs de Papier » Guru Dutt, 1959

Capture d’écran 2014-01-03 à 11.19.38

 

Un vieux réalisateur revoit le film de sa vie : couronné de succès mais rejeté par sa femme qui ne considère pas son métier comme respectable, il essaie de voir sa fille, Pummy, en cachette, à l’école.

C’est là qu’il rencontre Shanti, une jeune femme dont il tombe amoureux et dont il fera une star, ce qui entraînera sa déchéance.

Lundi 24 mars 2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III :

« La Rivière Subarnarekha » Ritwit Ghatak, 1962

Ces soirées seront présentées par Gérard Camy, président de Cannes-Cinéma, et suivies d’un débat.

Avant chaque projection, les élèves du Théâtre de Cannes, dirigés par Alain Terrat, proposeront des lectures d’œuvres d’artistes indiens.

Capture d’écran 2014-01-29 à 09.39.49Capture d’écran 2014-01-29 à 09.40.17

 

Tarif des soirées Alexandre III Cannes : 6 euros

Académie Clémentine, sur présentation de la carte : 4 euros.

 

Ecrit par & déposé en vertu de Le cinéma.

 

Cinéma d’ailleurs : l’Inde 

Lundi 27 janvier à 19 heures  « Le Salon de Musique »

Film de Satyajit RAY   (1958)   Un vieil aristocrate, grand propriétaire terrien de la caste des Zamindars, entre en rivalité avec un usurier parvenu. Il décide de rouvrir son salon de musique, fermé depuis la mort de sa femme et de son fils, pour organiser de fastueuses réceptions auxquelles il invite les plus grands musiciens du moment, sans regarder à la dépense. salon_musique

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Cette année, nous organisons à nouveau, en partenariat avec Cannes Cinéma, un mini-Festival cinématographique. Il sera consacré à l’Inde et aux débuts de ce qui deviendra plus tard « Bollywood ».

Trois soirées :

Lundi 27 janvier 2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III : « Le Salon de Musique » Satyajit Ray, 1958

Lundi 10 février2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III : « Fleurs de Papier » Guru Dutt, 1959

Capture d’écran 2014-01-03 à 11.19.38   Un vieux réalisateur revoit le film de sa vie : couronné de succès mais rejeté par sa femme qui ne considère pas son métier comme respectable, il essaie de voir sa fille, Pummy, en cachette, à l’école. C’est là qu’il rencontre Shanti, une jeune femme dont il tombe amoureux et dont il fera une star, ce qui entraînera sa déchéance.

Lundi 24 mars 2014 à 19 heures au Théâtre Alexandre III : « La Rivière Subarnarekha » Ritwit Ghatak, 1962 Ces soirées seront présentées par Gérard Camy, président de Cannes-Cinéma, et suivies d’un débat. Avant chaque projection, les élèves du Théâtre de Cannes, dirigés par Alain Terrat, proposeront des lectures d’œuvres d’artistes indiens.

Capture d’écran 2014-01-29 à 09.39.49 Capture d’écran 2014-01-29 à 09.40.17

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.


Mercredi 15 janvier 2014 à 14 heures 30

Le Bosquet, maison de Pierre Bonnard

 

Bonnard a séjourné au Cannet par intermittence de 1922 à 1947. Il loue successivement trois différentes villas entre 1922 et 1926 avant d’acquérir, en 1926, Le Bosquet, une maison sur les hauteurs de la ville où il se retirera définitivement de 1939 jusqu’à sa mort en 1947.

Capture d’écran 2014-01-03 à 11.10.56

  Cette maison a servi de cadre à de très nombreuse toiles et nous y retrouverons notamment la salle de bain et la baignoire si souvent présente dans ses tableaux.

Un bien émouvant voyage dans ce lieu chargé d’histoire et d’émotion.

 Capture d’écran 2014-01-03 à 11.11.33

Pour des photos de l’intérieur on peut consulter le site suivant :

http://www.culture.gouv.fr/paca/dossiers/protections/06/cannet_le/bosquet/villa.htm#thumb

Baignoire Bonnard bonnardvilla bonnard 2

 

 

Annonce pour mémoire : Nous serons reçus par les gardiens de cette villa occupée encore par les petits-neveux du peintre.

La maison est petite, les pièces et l’escalier également, nous ne pouvons donc pas être très nombreux ;

nous organiserons dans les mois qui viennent une deuxième visite s’il le faut.

 

Attention : douze personnes maximum

Pour l’instant nous sommes en principe au COMPLET

Merci à ceux qui n’ont pas encore adressé le montant de leur participation

de bien vouloir le faire, il y a une liste d’attente !

 

Rendez-vous 14 heures 15

29, avenue Victoria – Le Cannet

Participation : 10 euros

(si le temps le permet, nous partagerons un petit goûter après cette visite)

 

Merci de vous inscrire avec le chèque, je serai obligée de clore la liste dès que nous serons 12.

Ecrit par & déposé en vertu de Saison 2013-2014.

Le vendredi 20 décembre, notre traditionnel concert de Noël et le vin chaud qui suivra.

Un quatuor de bassons pour un programme inattendu.

Vendredi 20 décembre à 20 heures 30 : Concert à Saint Georges

Les Moments Musicaux de l’Académie Clémentine

CONCERT de NOËL

« Les Francs Bassons » 

 

                                                                                   Capture d’écran 2013-11-06 à 15.59.22

 

 

                                                               Julien ABBES

                                                               Rafael ANGSTER

                                                               Anaël BOURNEL-BOSSON

                                                               Victor DUTOT

 

 


Réunis par leur passion pour le basson français, ces quatre anciens élèves du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris ont créé en 2011 cet ensemble « à géométrie variable », afin d’explorer trois cents ans de répertoire à deux, trois ou quatre bassons.

Ce soir ils seront quatre !

Cet instrument, injustement méconnu du grand public, fait pourtant partie de la grande famille des instruments à vent.

Une belle occasion de faire plus ample connaissance.

Au programme : L’étrange Noël des Francs Bassons !

« Nous vous proposons ce soir une déambulation joyeuse dans les allées de notre « Marché de Noël » musical ! Si le coeur vous en dit, laissez-vous séduire par les airs brésiliens de Francisco Mignone, arrêtez-vous quelques instants le temps d’une chanson de la renaissance de Giovanni Gabrieli, et devisez avec l’enthousiaste Antonio Vivaldi et son concerto pour deux violoncelles…
Notre concert s’articulera autour de plusieurs Chorals de Jean-Sébastien Bach qui feront la transition entre les pièces que nous jouerons. Le texte, à la fois simple et empreint d’une grande ferveur, donnera un sens à cette promenade hivernale. »

Sergueï Prokofiev – Scherzo Humoristique (3′)

Joseph Bodin de Boismortier – Concerto pour 5 flutes en sol majeur, op.15 n°3; arrangement: Jean-Christophe Dassonville (8′)

Jean-Sébastien Bach – Choral (interlude) (2′)

Karl Kolbinger – Variations sur un thème de Haydn (10′)

 

Entracte? (5/10′)

 

Giovanni Gabrieli –  Canzon seconda a quattro (3′)

Francisco Mignone – Danses Brésiliennes (8′)

Jean-Sébastien Bach – Choral (interlude) (2′)

Antonio Vivaldi – Concerto pour 2 violoncelles en sol mineur, RV531; arrangement: Jean-Christophe Dassonville (10′)

Jean-Sébastien Bach – Choral (interlude) (2′)

Jean-François Pauléat – Sauwen (12′)

 


Le tarif est de 15 euros (10 euros pour les membres de l’association qui peuvent réserver dès maintenant  auprès de Claude MOLL : 06.26.42.30.65 ou  ac.clementine@orange.fr).

 

A l’issue du concert, sur le parvis de l’église, buffet de Noël et vin chaud traditionnel en compagnie des artistes.

Ecrit par & déposé en vertu de Visites de musées et d’expositions.

SourceURL:file://localhost/Users/jacquesvannier/Library/Mail%20Downloads/Programme%20novembre-d%C3%A9cembre%202013.doc

Lundi 9 décembre à 15 heures

Visite de la Galerie et de l’Atelier de Picasso

Galerie Madoura Vallauris

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Composé des premières syllabes des mots Maison, Douly et Ramié. Douly étant le nom de jeune fille de Suzanne Ramié, sa fondatrice et propriétaire, l’atelier Madoura a été fondé en 1938.

Les Ramié ont accueilli Picasso dans leur atelier après une rencontre en 1946 au Nérolium, la halle agricole de la ville de Vallauris ou se tenait une exposition « Poterie, fleurs, parfums » à laquelle participait l’atelier. A sa suite sont venus également y faire de la céramique Marc Chagall, Victor Brauner ou encore Henri Matisse.

L’atelier a été l’éditeur exclusif de l’œuvre céramique de Picasso.

L’activité « Galerie » a cessé en 2007, la poterie ferme ses portes au même moment.

Madoura vient d’être a été racheté par la C.A.S.A. (Communauté d’Agglomération de Sophia-Antipolis).

Notre ami Yves Peltier (il nous a accompagné plusieurs fois pour la Biennale Internationale de la Céramique) en est maintenant le directeur, c’est lui qui nous ouvrira les portes de ce lieu et nous racontera sa belle histoire.

Rendez-vous à 14 heures 45,

devant le 3, rue Suzanne & Georges Ramiéà Vallauris

Participation 5 euros que nous remettrons intégralement notre hôte.